Recette pate à tartiner thermomix naturelle et gourmande
Pourquoi une pâte à tartiner maison ?
Nous sommes nombreux à aimer la pâte à tartiner. Mais quand on retourne le pot de notre marque préférée, on découvre une liste d’ingrédients indigeste : huile de palme, sucres raffinés, additifs divers… Sans parler du suremballage plastique et de l’impact carbone lié à l’importation des matières premières.
Heureusement, il existe une alternative simple, saine et durable : préparer sa propre pâte à tartiner. Avec un Thermomix, c’est encore plus rapide et précis. Vous contrôlez les ingrédients, vous réduisez les déchets, et surtout, vous gardez le goût – voire mieux.
Les avantages nutritionnels d’une pâte à tartiner maison
Avant de plonger dans la recette, faisons un tour rapide sur ce qu’on y gagne sur le plan nutritionnel :
- Moins de sucre : On adapte la quantité à ses besoins, loin des 50 % de sucre que l’on trouve couramment dans les pâtes à tartiner industrielles.
- Sans huile de palme : On la remplace par de bonnes graisses naturelles, comme l’huile de noisette ou l’huile de coco vierge – utilisées avec parcimonie.
- Plus de fibres : En gardant la peau des fruits secs ou en ajoutant du cacao non sucré pur, on améliore le profil nutritionnel.
Et surtout, cette recette est facilement personnalisable : qu’on préfère une version vegan, plus protéinée ou encore sans sucre, le Thermomix permet des ajustements rapides à chaque variante.
Les ingrédients à privilégier
Voici les éléments que je recommande pour une pâte à tartiner équilibrée, gourmande et compatible avec une démarche éco-responsable :
- Noisettes bio (150 g) : locales si possible (sud-ouest de la France ou Italie), riches en acides gras insaturés et en vitamine E.
- Chocolat noir à pâtisser (100 g) : à 70 % minimum, avec label équitable (type Fairtrade ou Rainforest Alliance).
- Lait végétal (100 ml) : maison ou en bouteille verre (lait d’avoine ou de noisette de préférence).
- Sucre complet (40 g) : de type rapadura ou sucre de coco pour un index glycémique plus bas.
- Huile de noisette (1 c. à soupe) : optionnelle, pour un rendu plus onctueux et une conservation prolongée.
- Pincée de sel et éventuellement une pointe de vanille naturelle : pour rehausser le goût.
Évitez les pâtes à tartiner maison ultra sucrées qui mimeraient trop l’industriel. L’idée ici, ce n’est pas de remplacer le faux par une autre illusion, c’est d’améliorer l’aliment de A à Z.
Recette pas à pas au Thermomix
Passons maintenant à l’action. Je vous décris ici une méthode testée, ajustée plusieurs fois, et approuvée par une famille peuplée de becs sucrés impitoyablement honnêtes.
Préparation totale : 15 à 20 minutes
- Torréfiez les noisettes : Étalez 150 g de noisettes sur une plaque et enfournez 10 minutes à 180°C. Cela développe les arômes et aide à retirer la peau. Laissez refroidir légèrement puis frottez-les dans un torchon pour enlever les peaux.
- Mixez les noisettes : Dans le bol du Thermomix, insérez les noisettes. Mixez 1 minute / vitesse 10, avec plusieurs pauses si nécessaire. On cherche une pâte onctueuse (style purée d’oléagineux). Si vous n’obtenez pas une pâte fluide, mixez plus longtemps.
- Ajoutez les autres ingrédients : Incorporez 100 g de chocolat noir en morceaux, 40 g de sucre complet, 1 c. à soupe d’huile de noisette, une pincée de sel, un trait de vanille si souhaité. Mixez 20 secondes à vitesse 5.
- Faites chauffer : Ajoutez les 100 ml de lait végétal. Chauffez 5 minutes à 50°C / vitesse 3.
- Mixez en finition : Mixez 30 secondes / vitesse 8 pour obtenir une texture bien lisse.
Laissez tiédir puis transvasez dans un bocal en verre hermétique. Se conserve une semaine à température ambiante (si l’environnement est frais) ou au réfrigérateur pendant deux semaines environ.
Astuces de chef pour une pâte à tartiner personnalisée
Une fois que vous maîtrisez cette base, vous pouvez varier selon vos envies et les ingrédients de saison :
- Version vegan “gourmande” : Remplacez le chocolat par du cacao + purée de dattes, pour une version 100 % végétale et naturellement sucrée.
- Version “energy boost” : Ajoutez 1 c. à soupe de graines de chia ou de protéines végétales en poudre – pour une collation post-sport.
- Version enfants : Diminuez l’intensité du cacao et ajoutez 1 c. à soupe de purée de noisettes ou d’amandes pour un goût plus rond.
- Texture crunch : Intégrez 1 c. à soupe de noisettes hachées grossièrement en fin de mixage – l’effet “choco-noisettes croquantes” est garanti.
La clé réside dans l’équilibre entre gourmandise et santé. Et franchement, quand on voit que les enfants préfèrent la version maison à l’industrielle… mission accomplie.
Impact environnemental : une recette à faible empreinte
Sur le plan écologique, faire sa pâte à tartiner maison permet de :
- Réduire les emballages : on utilise des bocaux en verre réutilisables, zéro plastique à la poubelle.
- Limiter les transports : on sélectionne des produits d’origine européenne, voire française.
- Préférer les produits bruts : noisettes entières, cacao pur, etc. L’empreinte carbone des ingrédients transformés est souvent 3 à 5x supérieure.
En bonus, vous évitez les circuits de distribution longs et énergivores. Et vous sortez du modèle économique des marques industrielles, souvent peu transparentes sur la provenance des ingrédients (notamment le cacao…).
Stockage et conservation
Une pâte à tartiner maison contient peu ou pas de conservateurs. Voici donc quelques recommandations pratiques :
- Utilisez un bocal hermétique très propre et sec (stérilisé si possible).
- Gardez à l’abri de la lumière et de la chaleur pour limiter l’oxydation des graisses.
- Réfrigération conseillée au-delà de 7 jours, surtout si vous utilisez du lait végétal sans conservateur.
Astuce : sortez le bocal 10 minutes avant usage si conservé au frigo, pour retrouver une texture plus souple. Ou passez-le 5 secondes au bain-marie fermé (évitez le micro-ondes si possible).
Question budget : est-ce rentable ?
Un pot de pâte à tartiner industrielle “qualité premium” coûte entre 4 € et 7 € pour 350 g. Avec des ingrédients achetés en vrac ou en format économique, la version faite maison revient autour de 2,50 € à 3 € pour le même volume. Encore moins si vous utilisez des fruits secs achetés en coopérative ou auprès d’un producteur local.
Mais l’intérêt va au-delà du coût : vous investissez dans votre santé et dans une alimentation sans compromis sur l’éthique et la qualité.
Et si je n’ai pas de Thermomix ?
Bonne question. Le mixeur Thermomix facilite la tâche, c’est vrai. Mais une version équivalente est réalisable avec :
- Un blender suffisamment puissant (type Vitamix, Magimix ou autre modèle de 1000 W minimum).
- Un bain-marie pour faire fondre le chocolat séparément.
- Un robot coupe pour transformer les noisettes en pâte.
Cela prend un peu plus de temps et génère plus de vaisselle – mais c’est une excellente alternative si vous ne possédez pas de Thermomix.
Dernier mot : faites-en un rituel
Ici, le dimanche matin est notre moment pâte à tartiner maison. Les enfants torréfient les noisettes pendant que je prépare les pots. C’est devenu une routine écolo-gourmande, presque un petit rituel familial. Un investissement de 20 minutes qui nourrit bien plus que des tartines.
Essayez, testez, adaptez… et partagez vos variantes. Parce que cuisiner durable, c’est aussi cuisiner ensemble.
